11.19.2006

Coiffeur et perversion

Samedi 18 novembre : façon je-me-la-pète

Rassurez-vous, ce ne sera pas pire que d'habitude, enfin à peine pire ;-)

Et puis j'écrirai peu, parce que je suis pas en état, que j'ai du ménage à finir, et puis que ce soir je vais regarder Vol au-dessus d'un nid de coucou (arg, mon doigt a fourché, j'avais écrit "viol ..."). (Note après coup : heu ... c'est sssla oui, j'ai pas beaucoup écrit ...)


Bref, j'en avais marre de mes cheveux carrément trop longs qui se coinçaient un peu partout ... Comme échape dorsale, c'était pratique, mais sinon je ne vois pas, je commençais à ressembler à une méduse, vous voyez ?


Donc, n'y tenant plus, j'ai repris contact avec un coiffeur. Un nouveau, en fait. Si un seul truc ne me plaît pas chez un coiffeur, je n'y retourne plus. Autant dire qu'on ne rigole pas avec mes cheveux.

Samedi matin, je prends le métro à peine réveillée, et une station plus loin (j'avais pas le courage ni le temps de marcher, surtout), je suis arrivée (je descends, donc). J'avoue avoir eu un a priori négatif concernant ce coiffeur, dans mes jeunes dernières années. Preuve que j'étais bête, parce que là, c'était bien !

Enfin, précisons : ma coiffeuse était bien. Bon ok, c'est pas la mienne pour de vrai, mais comme c'est elle qui m'a fait un shampooing (et quel shampooing ... avec un massage et tout ça, j'ai crû mourir de plaisir) et coupé les cheveux, je me permets ce genre de familiarité possessive ;-)

Je vous dis qu'elle était bien parce que c'est une des premières fois où l'on n'insiste pas lourdement pour que je colore mes cheveux, qu'on ne me baratine pas en me disant que j'ai la base parfaite (à écouter les copines, je crois qu'on a toutes la base parfaite), et qu'on ne me prend pas en otage si je n'achète pas les shampooings de la boutique !

Bon, je l'avoue volontiers : mon jugement a été légèrement biaisé par ce divin massage du cuir chevelu ... J'étais complètement planante, et je dois dire que tous les coiffeurs devraient y songer : la note passe beaucoup plus facilement !

Ce qui qui m'a plu aussi, c'est la discrétion de la coiffeuse : pas de question, pas d'obligation de parler, juste quelques mots échangés, pour le plaisir, et ça, j'apprécie ! Je déteste les coiffeuses intrusives qui se prennent pour ma mère ou pour ma pote ... En général, je n'y retourne pas car je viens pas pour psychanalyser les gens, manquerait plus que ça ! Et puis d'abord, je sais pas faire ;-)

Je ne sais pas si quelqu'un remarquera la différence entre avant et maintenant. Mais je vous assure que la coiffeuse a bien coupé ! Ah oui, truc bien aussi : elle ne m'a pas saoulée pour me faire un dégradé de dingue ou une coupe destructurée top mode (je déteste la mode, elle a dû le sentir ;-p). Et puis cerise confite sur le fondant au chocolat : elle s'est extasiée devant mes beaux cheveux, alors que voulez-vous, même si c'était commercial, je l'ai trouvée sincère, et ça m'a fait plaisir :-)

En rentrant, je me suis jetée sur mon appareil photo histoire de me la péter devant l'objectif (sinon à quoi ça sert d'aller chez le coiffeur ?). Comme j'avais profité de la proximité du magasin bio pour aller y acheter quelques dattes sèches, je n'ai pas résisté à l'envie de me prendre en pleine extase et dégustation ...
AVANT ...


APRÈS avoir succombé ...


L'après-midi, quelques recherches à la bibliothèque (que je n'ai pas immortalisées, je ne pense pas que les anciens numéros du Journal des psychologues et de Sciences Humaines vous intéressent, et puis d'abord je n'allais pas me prendre à la biblio, on m'aurait sortie - à raison, faut pas déconner de trop dans la municipalité !).

Je me suis ensuite engouffrée dans le métro, direction les Galeries Lafayette pour me dégoter un manteau d'hiver, car on commence à se les peler de temps en temps, et ma petite veste ne fait plus le poids (et mon manteau en poil de souris - comme dirait Pic - est mort) ! Je suis allée me balader un peu partout dans les rayons, des trucs mode moche aux classiques voire franchement mémé (où j'étais d'ailleurs la seule à avoir moins de 50 ans ;-p) - mais il ne faut rien négliger, on trouve parfois des perles chez les vieux ! - je parle de fringues, et pas de gastronomie, merci de suivre Lapinou.

J'ai bavé d'envie devant des manteaux Chacok aux couleurs vives, chaudes, divines ... Mais je savais que le prix ne serait pas d'accord avec moi (400-500 euros le manteau, ils peuvent retourner sur leur portant, et moi dans ma cabane ! - oui bon ok, la cabane à Charenton, y'a pire ;-)).

Finalement, ne trouvant rien sur 4 étages, j'ai daigné descendre au sous-sol, pour me retrouver dans les bas-fonds, la tanière des jeunes ... Je pensais le regretter, et je n'en étais pas loin (ambiance boîte de nuit, musique boum boum assurdissante, fréquentation méprisante ou complètement sniffée, j'avoue que je me sentais moyen dans mon élément, mais je n'ai pas - trop - sourcillé !) ... jusqu'à finalement trouver un manteau qui me convenait pas trop mal. Alors j'ai pris, et puis voilà ! Je déteste faire les magasins, alors quand je trouve quelque chose qui me plaît à peu près, je ne tergiverse pas trop ... (être fatiguée était une bonne chose aussi, j'avais pas la force de repartir bredouille !)

Façon l'homme au manteau à la sortie des écoles ...