6.15.2007

La tentation de l'espace

Je n'invente rien, tout est dans le titre ! Ou presque ...

Mercredi 13 juin, 15h : cela fait 2h30 que j'ai fini mes partiels, une bonne partie de détente s'impose ! Et c'est donc avec Romain que je vais la passer. Rendez-vous donné devant la célèbre boutique Vuitton, et pour une fois c'est Romain qui accuse exactement 2mn de retard ;-)

Aujourd'hui, l'exposition porte sur l'immensité spatiale. Autant vous dire que ce n'était pas la plus réussie à mon goût. Et ce sentiment est partagé par mon acolyte ... Sentiment que nous ne manquerons pas d'immortaliser dans le Livre d'Or, passage obligé en fin de visite !

Mais avant la fin, voyons le début : cela commençait plutôt bien au seuil de l'ascenseur noir corbeau, je venais d'être alléchée par une vidéo présentant un semblant de générique version La guerre des étoiles (vous m'excuserez j'espère, je ne souligne pas le titre car je n'ai pas/plus de caractère souligné, ô scandale !). Mais patatras, à peine sortis de la boîte sans issue, la stupéfaction se fait jour face à un "film" présentant des images de la Nasa savamment associées et combinées en plusieurs plans. Un art forcément puissant qui m'échappe méchamment.

Je passerai sur l'objet étrange qui tournoyait dans tous les sens, comme mû par un ralenti somnolent ... Je n'y ai tout simplement rien compris. Par contre, ça m'a prodigieusement barbée. Notons toutefois au passage que les commentaires censés expliciter l'artiste et son oeuvre sont hilarants, souvent. Un subtil mélange de "cette installation (...) lui a été inspirée par les images de Saturne" (Nicolas Moulin), en passant par "amateur de surf, il se fait connaître au début des années 90 avec des esquisses au stylo bille de petits personnages juchés sur des vagues gigantesques" (Russell - non, pas Crowe - Crotty) ...

Bref, après on est tombés sur des ballons tout coloriés, en se disant qu'on cherchait encore l'art et qu'il fallait surtout n'avoir que ça à faire ... Mais bon j'avoue, cela doit demander une force mentale absolument titanesque, jamais j'aurais pu, donc chapeau pour ce travail obsessionnellement réussi ;-)


Passons sur d'autres merveilles qui ne méritent pas spécialement d'être évoquées, mais parlons néanmoins de ce mur de petites photos de moult planètes multicolores, un vrai bonheur pour les yeux dont Romain et moi nous sommes réellement délecté :-) L'auteur de cette oeuvre, Davide Bertocchi, "invente une théorie artistique de l'espace à la fois personnelle et irrécusable. À l'aide d'images de synthèse par ordinateur, il crée plus de 2000 "planètes" qui pourraient bien - notre connaissance de l'univers étant loin d'être exhaustive - être découvertes un jour". Fabuleux car joli, eh oui, pensez-y messieurs les créateurs.

Nous passerons également sur cette vidéo étrange, de Pierre Huyghe et Philippe Parreno, qui nous fait nous demander un instant si nous ne sommes pas dans un clip de Gorillaz (bien vu, Romain !) ... Mais ici, pas de chanson, seulement Annleen, narratrice à la voix synthétique (obtenue à partir de celle de Neil Armstrong !) qui se déplace "dans un paysage dessiné par des courbes graphiques produites par sa voix". On n'arrête pas l'imagination ...

Après quelques autres étonnements stuporeux devant des oeuvres stupéfiantes (ou pas), Romain m'avertit que je vais découvrir le clou de l'expo (oui, le bougre l'avait déjà vue :-p), et c'est vrai : une expérience proposée par le célèbre designer Philippe Starck. On entre dans une salle où sont disposés des sièges inclinés d'où l'on se laisse ensuite emporter hors de la Terre, oui, dans l'espace ! "Inspiré du projet de Virgin Galactic, Escape Velocity (2007) évoque l'expérience unique qui consiste à quitter momentanément la surface de la terre pour flotter en apesanteur avec d'autres astronautes" (qui, soit dit en passant, sont bizarrement foutus, mais c'est une autre histoire) !


Et voilà l'expo finie ! Après quoi, notre traditionnel petit tour chez Christie's et une marche digestive (bah oui, ça se digère ce genre d'expo ;-p) avant que Romain et moi retournions dans nos pénates respectives ... en attendant la prochaine !

5.19.2007

Quand j'étais écrivain ...


Bon je l'avoue, la chronologie n'est pas respectée, puisque je vais vous parler de l'atelier d'écriture du 16 mai ... alors que le billet concernant mon anniversaire (17 mai, merci de suivre) est déjà sorti ... Mais on s'en fiche, puisqu'on fait comme on veut ! (vous aurez compris, le "on", c'est moi ! - à défaut de Madame Bovary)

Donc, atelier d'écriture le mercredi soir. On n'était que 4, et c'était Michaela qui animait. Le titre de la soirée : Chocolat. C'était un bon prétexte pour nous concocter un délicieux gâteau raté mais réussi, avec glaçage par-ci, bicarbonate de soude par-là ... On ne dit pas non. La consigne d'écriture, en soi, n'était pas vraiment tournée vers le chocolat. Michaela avait apporté 5 phrases extraites au hasard de différents films. Il fallait en replacer 3 dans notre texte. Quant au chocolat, à nous de voir.

J'ai sélectionné mes phrases, et je suis partie sur une histoire de princesse en chocolat. J'ai la flemme de le taper (oui, ça fait 2 fois que j'écris "flemme" dans mes billets ... si ce n'est plus ... et coup sur coup, en plus !). Par contre, j'aime bien le côté "brouillon d'écrivain", avec les ratures et tout. Typiquement le genre de feuilles qu'on met sous verre et qu'on expose à la BNF ... Enfin, à ceci près que les brouillons qu'on présente sont ceux de "grands" écrivains (je me permets les guillemets, car c'est à l'appréciation de chacun) ... Et moi, je n'ai de grande que la taille (encore que tout le monde n'est pas d'accord ;-p). Bref, pour me faire plaisir, voici mes brouillons d'écrivain à moi ...

5.18.2007

23 ans : le début de la fin de la jeunesse

Oui bon d'accord, je commence très optimiste. Mais comme on le disait avec quelques-uns dernièrement : à 26 ans, on ne sera plus considérés comme des jeunes = finie la carte 12-25 de la SNCF (d'ailleurs j'ai encore deux mots à leur dire !), finies aussi les réductions d'étudiants (car si tout se passe bien, à 25 ans je serai diplômée - oui ne rigolez pas, c'est un âge honorable, 1/4 de siècle). Bref, 23 ans, c'est pas si loin de 26. Alors j'ai du souci à me faire, car vous aurez compris qu'hier, j'ai eu 23 ans. C'était donc mon anniversaire, oui quel esprit de déduction !

Depuis la fin de la primaire, on ne peut pas dire que j'aie vraiment fêté mon anniversaire autrement qu'en famille. J'avais bien eu droit à un morceau de tartelette à la fraise gracieusement offert par mes psychopines pour mes 20 ans, lors de ma 1ère année de psycho ... Mais en tout cas, pas grand chose d'organisé de mon côté. Je dois dire que j'ai la flemme, et que ça devient compliqué depuis que mi-mai = examens très bientôt !

Mais cette année, j'ai eu envie, au moins, de sortir avec mes deux plus chères comparses de tous les temps : Sophie alias Phi, qu'on ne présente plus ; et Ingrid alias Satanas, idem ! Mais tout d'abord, je suis allée déjeuner chez mes grands-parents avec la famille, et j'ai notamment eu droit à une magnifique charlotte aux fruits pour le dessert. Bon évidemment, j'ai partagé, et ce fut un délice, d'abord pour les yeux, puis pour le palais surpris par la fraîcheur des fruits et la douceur de la crème ... Je ne vous dis que cela !


Chose étonnante, la chienne de mes grands-parents, Lilas, est devenue complètement dingue (surexcitée, si vous préférez) au moment du couscous (pas de rapport avec le gâteau), chouinant, sautillant, glapissant voire pire, sans doute en raison des effluves carnées ... m'enfin quand même, on ne l'avait jamais vue ainsi ! Ah les bestioles !

Pour rendre hommage à son spectacle sonore et visuel, voici la charlotte (qu'elle a également largement sniffée) assortie de sa paire d'oreilles juste en-dessous ...

Enfin, pour en revenir à Phi et Satanas : le soir nous sommes allées découvrir un nouveau lieu : l'Apparemment Café. Je cherchais un coin original et qui nous était encore inconnu, histoire de passer une soirée sympathique. Ce fut le cas, même si l'option d'y dîner ne paraît pas la meilleure (seulement un choix de salades à concocter soi-même : certes amusant, mais ça limite le menu ... Ou une assiette composée d'une petite tarte salée et de crudités. Honorable, mais sans plus). Nous n'avons pas vraiment pris le temps de faire un jeu de société, élément faisant certainement l'originalité du lieu ... Nous avons donc prévu d'y revenir une prochaine fois, mais à l'happy hour et plus nombreux, histoire de siroter un cocktail tout en se faisant une partie !


Du reste, la soirée m'a bien plu. Il ne fallait pas être devin pour se douter que toutes les trois, on allait bien se marrer. Et en effet. J'ai eu droit à de forts jolis cadeaux : un ensemble d'objets pour la salle de bain de la part d'Ingrid. Voyez un peu !


Quant à Sophie, elle m'a offert une règle rigolotte, un livre de poèmes sur Paris, et un puzzle des départements français (au hasard ? non : ça fait des années qu'on est des quiches en départements, et on en parlait encore récemment, donc le message est clair : maintenant, je n'aurai plus d'excuse !). Sans oublier la carte magique qui fait péter le champagne ! Attention les yeux !

5.06.2007

Joli 1er mai fleuri ...

Mardi 1er mai, je me fais réveiller par la sonnerie du téléphone. J'écoute le message : c'est une fleuriste de Charenton, elle me demande de la rappeler. Je le fais : des fleurs attendent de m'être livrées.

Un instant, j'ai une crainte : ne me dites pas que c'est la SNCF (je leur ai envoyé une lettre de plainte récemment ... et la dernière fois que le fleuriste m'a appelé, la composition florale était offerte par Darty - à qui j'avais envoyé une plainte poétique) ...

Deux heures plus tard, une jeune fille sonne à ma porte et me tend un joli bouquet. Elle me précise "et voici votre message" ... Ah oui, le message ... que je sache quand même qui c'est ! Je suis fébrile en ouvrant le petit papier, je n'aimerais pas que ce soit la SNCF, franchement ... (en même temps, ce ne serait pas leur genre, non ?)


C'est Gauthier, je souris. Trois roses, quelques feuilles vertes et un peu de muguet ont illuminé ma journée. En fait, c'est bien plus ... je suis ravie et touchée, merci Pic Chou :-) D'ailleurs, mon fond d'écran a pris quelques couleurs fleuries depuis ...


Le bouquet est quasiment fané à présent, et bientôt il faudra le jeter ... Mais si la fleur est éphémère, le plaisir dure bien au-delà ... À ceux qui en doutaient encore, recevoir des fleurs, c'est un bonheur !

3.18.2007

MacGyver contre le morceau de pomme (fourbe) !

Bon, je ne vous apprends rien, d'autant plus que je vous l'avais déjà révélé, il me semble ... MacGyver, c'est moi ! Je sais, ça fait un peu Flaubert façon "Madame Bovary, c'est moi", mais le seul point commun, c'est le Y !

Donc je vous explique. Plusieurs fois, j'ai eu affaire à des situations particulièrement délicates dans mon intérieur (ou "home sweet home"). Des situations qui auraient au moins nécessité l'intervention de MacGyver. Sauf qu'il n'était pas là, et pour cause : j'étais déjà présente, donc pas besoin ! Bon j'arrête de me la péter un instant, parce qu'en vous donnant le détail je vais moins faire la maligne !

Donc le détail !!! Eh bien justement, j'ai une histoire toute fraîche de cet après-midi ! J'avais décidé de préparer une compote pommes-poires-raisins secs maison ... je coupais les quartiers de pomme en morceaux ... et c'est là que tout a basculé : un morceau de pomme a fougueusement sauté, non dans la casserole mais dans un trou, évidemment inaccessible, de la cuisinière ! (je précise que la cuisinière, c'est le machin blanc des plaques de cuisson, c'est pas moi hein !)

Bref, je me voyais déjà avec un morceau de pomme pourissant à toute vitesse et attirant tous les insectes du Bois de Vincennes ! La vision d'horreur ! Alors il me fallait agir au plus vite pour empêcher cette catastrophe d'arriver !

Je me souvins alors de ma précédente "opération mission impossible" réussie ! C'était ma cuillère en bois qui était tombée dans l'espace entre l'évier et les plaques (décidément, il y a trop de trous chez moi !). D'habitude, quand je faisais tomber quelque chose, j'essayais de l'attraper avec ma cuillère en bois ... mais vu que là, c'était elle qui était tombée, je semblais coincée ... Mais c'était sans compter avec mon esprit pratique et débrouillard sans limite ! J'avais alors cherché dans la boîte à outil le mètre déroulant, qui m'avait permis de faire crochet avec le bout, et ainsi de faire glisser jusqu'à moi la cuillère ! Un travail de patience, de doigté ... et surtout une mission réussie !

Mais là, le bout de pomme, c'était une autre histoire, vu l'endroit où il était allé se fourrer ! (je vais dresser une liste de tout ce qui doit être interdit chez moi plus tard : les espaces et les trous inaccessibles en feront partie !)

Je ne me démonte pas, et je vais chercher la boîte à outils : j'y cherche quelque chose de long et pointu (bah oui, pour piquer le bout de pomme et l'extraire de son terrier !) ... je ne trouve qu'un tournevis peinturluré qui fera bien l'affaire, j'espère ! Hélas, il lui manque 1cm ou 2, et il ne parvient qu'à déplacer le morceau hors de vue (et donc de portée) ... Enfer, malheur et damnation !


Je retourne à la boîte à outils : j'en extrait le fameux mètre, et je repars en cuisine ! Pas de quartier pour le morceau de pomme, je l'aurai ! Hélas, malgré ma patience, mes coups de mètre tordu dans le trou noir et profond, je ne parviens pas à ressortir le morceau de pomme qui semble le faire exprès rien que pour me faire fulminer !


Pour le moment, c'est Pomme 1 - Odile 0 ... Mais comme dirait l'autre : "Je l'aurai ! Un jour, je l'aurai !" (Et veautez pour moi !)

Pour finir, ma compote a bien cuit malgré son morceau orphelin qui manquera à tout jamais ... Et j'en ai profité pour mettre en route une mixture de pommes de terre aux oignons et à l'huile d'olive, voilà !

3.11.2007

Palais de Tokyo - 2e édition (avec Nat !)

Jeudi 1er mars 2007

19h30 : Je rejoins Nat à la sortie du métro Iéna ... Nous nous apprêtons à vivre une expérience extraordinaire : nous allons au Palais de Tokyo ! Attention les yeux (et le nez parfois) !

Contrairement à la première fois (le 30 décembre 2005 avant Pic et Ingrid), le Palais est quasi plein, et l'on semble bien s'y amuser. En tout cas, c'est animé, et on sent que la réflexion est intense dans les caboches !

Mais qu'allons-nous donc découvrir d'étonnant cette fois ? Le suspence est à son comble !
Pour ceux qui ne seraient pas des habitués des lieux (contrairement à ce que je suis en passe de devenir, donc), le Palais de Tokyo est le lieu incontournable des amateurs d'"art" moderne en tous genres ... Bon, je suis sûre que j'ai très mal présenté la chose, et qu'il y a encore plus de profondeur et de symbolisme à y trouver ... mais je suis encore une débutante !

Je remarque, assez amusée, que le visiteur du Palais de Tokyo ne peut pas être habillé "normalement". Il faut au minimum des collants violets et les cheveux rouges, ou un pantalon en faux serpent (véridique, j'ai vu tout ça en 3mn de temps !). Déjà, pour Nat et moi, c'est mal barré, on voit bien qu'on est des intruses en ce lieu sacré !

Rentrons quand même dans le vif du sujet : les expositions, par des artistes très intelligents (bah oui, pour avoir vendu ces trucs à prix d'or, j'imagine qu'il faut être très futé et avoir une bonne dose de culot - genre "je fais des sculptures en PQ, et ça vaut de l'or !").

L'exposition clé est sans conteste celle de Michel Blazy : Post Patman. Je vous avoue ne pas avoir la culture nécessaire pour comprendre le titre, et j'ai la flemme de me renseigner. Mais ça doit être carrément géant à percuter !

Oui donc, après être passé sous un rideau en plastique (comme dans les boucheries, un peu), on entre dans un monde à peine imaginable (voir ci-contre), mais ça tombe bien, Michou (je me permets des familiarités) l'a imaginé pour nous !

Heureusement qu'on a un plan explicatif, car on apprend plein de choses sur les matières premières utilisées pour réaliser ces chefs-d'oeuvres d'ingéniosité et d'originalité. Non, question originalité, y'a pas à dire, c'est mortel.

Pour ne pas dénaturer plus longtemps l'objectif artistique de Michel Blazy, j'ai veillé à photographier le panneau explicatif à l'entrée de la salle : le voici ... (cliquer pour lire, c'est mieux)


Et maintenant que vous êtes prévenu, voici quelques oeuvres absolument délirantes !

À peine entrées, nous découvrons à notre droite un drôle dessin par terre ... Comme me le fait remarquer Nat, on dirait l'effet d'une goutte : "c'est ssssla oui, un ricochet, en effet ..." (ça c'est ce que Pierre Mortez aurait pu dire) - Je vous livre l'intitulé : Après la goutte, 1995 : Coton. Moi, ça me donne envie d'aller à la neige ! Pour le moment, rien de bien grave ...

En se tournant vers la gauche, nous découvrons des plantes en pot ... Tiens, c'est pour ça qu'il fait si chaud et humide, ils essaient de nous asphyxier ou quoi ? Collection d'avocats, 1997-2007. Bon d'accord, un collectionneur, un léger trait obsessionnel peut-être, tout va bien en somme !
Quelques pas plus loin, et en revenant sur notre droite, nous découvrons une grosse boule bizarre ... Forcément, ça intrigue ... on se croirait un peu dans Barbapapa ou dans les perruques des années 80 ... En fait, c'est Patman II, 2006 - Vermicelles de soja, colorant alimentaire : mais ça se mange alors ? ... Bon appétit, bien sûr !

Attendez, c'est pas fini ! Au milieu de cette chose, Nat voit soudain que ça bouge : ouhouh, mais ça commence à faire peur par ici ! Ah ! deux trucs sortent ! Ce sont des moineaux ! Notez qu'ils sont même inscrits dans la liste explicative, au numéro 24 : Moineaux du Japon ... Ah ! si c'est du Japon, ça va alors ! Les deux petits trucs noirs et flous devant les Boules de carottes, 1998, ce sont eux !
Sur notre gauche, juste en face, nous tombons en interrogation devant une monarchie un peu bizarre ... Serait-ce une vraie carcasse de roi des volatiles sur son trône ? Non, apparemment c'est deux situations différentes : d'une part, Chocopoules, 2006 - Fil de fer, coton, crème dessert au chocolat. D'autre part, Chocopoule et les souris, 2006 - Fil de fer, coton, crème dessert au chocolat, chaise, colle à papier peint (je crois que c'est la colle à papier peint qui fait toute la différence ...).

Si on s'avance encore, on évitera d'amener son chien avec soi. En effet, il s'agit d'authentiques biscuits pour l'ami de l'homme savamment assemblés pour donner une apparence de colonne vertébrale tordue de tyranosaure ? (hypothèse perso) Ah non ! - Ver Dur, 2006 - Biscuits pour chien, colle thermo-fusible. On remarquera que la chose baigne dans une autre oeuvre d'art : Champ de pommes de terre, 2002 - Flocons de pomme de terre, eau. On commence à avoir moins faim avec Nat ... Un coupe-faim révolutionnaire ?

Poursuivant notre découverte, nous sommes intriguées par des poubelles un peu spéciales ... On dirait qu'elles débordent ... En fait, ce n'est pas qu'une impression ! Je vous livre les secrets de la chose : Fontaine de mousse, 2007 - Poubelles, bain moussant, compresseur, tuyaux.

Derrière ces jolies poubelles, vous pouvez admirer ce qu'on a d'abord pris pour des carreaux de salle de bain moisis. En fait, c'est une oeuvre Sans titre, 2007 - Purée de carotte, flocons de pomme de terre, eau, plastique.

Dans le coin, on sent une drôle d'odeur ... Sans doute l'accumulation de moisissures ... Il y a même des moucherons qui tournent autour des étagères, sur lesquelles on regarde avec un peu de distance, des champignons réalisés en écorces d'orange sur lesquels courent des fourmis ! Sculptcure (par Jean-Luc Blanc), 2003-2007 - Ecorces d'orange.
Alors là, c'est pour Lapinou ce magnifique repas : bon appétit Monsieur le Lapin ! Mangez des carottes, ça fait le teint rose ! Tapis vivant, 2007 - Carottes, colle, tees de golf.

Ne prenez pas peur, la bête allongée sur le sol ne risque pas de vous faire mal : mieux que morte, c'est une fausse ! Peau de bête, 2007 - Coton, crème dessert au caramel.

Encore quelques oeuvres étonnantes, d'autres artistes. Mais pas tout à fait la possibilité de prendre des photos (il faut dire que mon appareil photo était mort, et que je devais le secouer vigoureusement avant chaque photo ... d'où, aussi, tout ce flou ...).

La prochaine fois, j'y retourne avec qui ?

PS : La photo en début d'article, c'est un canapé qui plane ! Canapé, 2007 - Canapé, coton, crème dessert au chocolat ... À table !

2.28.2007

Expo Vuitton "Winds and Sails" avec Romain

Mardi 27 février 2007

Prélude

À 15h, Romain et moi devions nous retrouver en face de la boutique Vuitton pour la nouvelle exposition !

À 14h55, je reçois un appel de Romain qui me demande sur mon répondeur où je suis, et m'informe qu'un inconnu lui a dit bonjour : c'est tout Paris !

À 14h55, j'étais en train de remonter les Champs Elysées, c'est tellement mieux de sortir à Franklin Roosevelt pour se taper les touristes (nombreux même par temps gris, j'hallucine !) ...

À 15h, je suis à l'heure ! Enfin je crois, maximum 3mn de retard ! À cause des pigeons - pardon, les rats volants dixit Romain :D

Action

Ni une ni deux, on rentre dans la boutique Vuitton. La classe, je n'y avais jamais mis les pieds. Franchement, on fait même pas tache, surtout Romain avec sa superbe écharpe rouge fashionement nouée ;-p On croise plein de japonais (-es surtout), évidemment, mais pas que !

Romain m'indique le fond du magasin : j'ai un peu peur quand même, on s'avance vers un coin reculé là ! Mais il avait raison (à croire que c'est sa deuxième maison), il y a un escalator caché qui nous fait grimper au 7e ciel (bon, juste d'un étage ou deux, mais c'est haut !).

Là haut, c'est un peu le coin "private" où l'on se fait conseiller du sur-mesure. Nous on demande juste à se faire indiquer le moyen d'accès à l'expo. Après nous avoir donné une fausse piste (genre c'était involontaire !), la vendeuse fait appeler le liftier (enfin, le mec de l'ascenseur noir !) qui nous emmène encore plus haut (que le 7e ciel, donc) accompagnés de deux types (roumains ou que sais-je selon moi, plutôt anglais d'après Romain), et après avoir vérifié qu'on n'était pas claustrophobes : "mais non, on a déjà testé plusieurs fois !" dis-je (bah ouais, si on se la pète pas chez Vuitton, où le fera-t-on ?!)

L'expo

Franchement ? C'était pas top ! Bon, déjà le sol recouvert d'un revêtement bleu pour faire croire que c'est la mer, ça ne nous trompe pas ! et puis ça donne un côté un peu "cheap" mais ce n'est que mon avis.

Comme d'hab', Romain est plus intéressé que moi par les panneaux couverts d'écriture, mais du coup j'arrive plus vite aux infos capitales ... sauf quand je les loupe bien sûr :-p (comme le coup de l'amateur de thé : "Philippe ? Morris ? ah nan ... Lipton !")

On trouve de grandes photos qui-se-la-pètent avec des voiles gigantesques, des photos prises avec un appareil balancé à la flotte, et d'autres trucs soi-disant impressionnants ... Bon, c'est une question de point de vue, hein ... Regarder les voiliers n'augmente pas mon rythme cardiaque, c'est un fait.

Comme d'hab, sinon ce serait pas drôle, y'a les animations un peu pourraves : un écran où défilent les vagues sur la mer tourmentée ... on est censé être hypnotisés ... Pas trop concluant sur nous en tout cas ... Par contre, regarder nos ombres sur l'écran, c'est beaucoup plus marrant !

On a aussi droit à la salle dans la pénombre, avec un casque à se mettre sur les oreilles : les bruits de la mer et de son environnement sont censés nous faire flipper ... limite façon Les dents de la mer ! Mais ils n'ont pas osé nous mettre la musique en fond ! Je suis sûre d'avoir vu un aileron de requin sur l'écran 180° qui nous faisait face, mais Romain n'a rien vu. Non j'avais rien bu !

Sur la terrasse, il n'y a strictement rien, à part un groupe d'ados moyens qui fait des photos pourries d'un Paris tout gris. Nous au moins, on prend des photos pourries, mais pas de Paris ! Non, l'objet est tout autre : à la recherche des transats inexistants ! Je précise qu'ils apparaissent sur le site internet de l'expo, et qu'on n'en a pas vu la couleur sur place !


Du coup, avant de repartir, j'écris mon mécontentement sur le livre d'or : "Oui mais ... où sont les chaises longues ?! Remboursez nos invitations !!!" J'aurais dû agrafer mon RIB avec, pour le remboursement des invitations ! Romain me fait remarquer qu'on n'a pas été invités. On s'est invités, en fait. Oui mais bon ... et les transats ?!

En sortant, on fait quelques photos devant la vitrine, avec une sélection d'objets : la paire de lunettes de plongée (ah c'est pas ça ?) pour moi, le sac "Jungle" pour lui ! Méga fashion tout ça !



L'Après-Expo

Après, j'éprouve l'impérieux besoin d'aller chez Glup's pour tester les bonbons les plus infâmes. J'ai battu mon record ... Surtout avec le réglisse salé ... Mais je l'ai mangé car je me l'étais offert de bon coeur ;-p (cf Thérèse et les doubitchous) Un autre pas bon, c'était l'ourson ci-dessous, tout sec, limite il m'absorbait la salive comme une éponge et j'ai failli me deshydrater la bouche ! (bon d'accord c'est pas vrai, mais ça aurait pu !)

Bon allez, on va pas en rajouter ... Après on est allés chez Virgin pour regarder les nouveautés (trop de BD sur Sarkolène), bien se dégoûter en regardant le prix des CD en baisse alors qu'on les avaient achetés au prix fort ... C'est bon d'avoir mal ! (heu non, en fait pas du tout !)

Bon, c'est pas tout ça, mais vivement la prochaine expo ! ;-)

1.03.2007

Pluie de champagne ... pour une bonne année !


31 décembre 2006
- 1er janvier 2007

Pour bien terminer et commencer une année, rien de tel qu'une soirée sous le seul signe du champagne ! Bon d'accord, quelques convives sympathiques, un repas pas trop mauvais, et cela ne gâche rien ... ça tombe bien, c'est ce que nous avions choisi pour notre Saint Sylvestre 2006 ! ;-)

Pour les noms, voir la dernière photo
(Hadrien étant le seul prénom masculin, je vous laisse chercher où le trouver ;-p)

Au menu, rien que des gens bien (évidemment !), et rien que du bon goût (à manger) !
On avait beau avoir choisi un repas largement Picard, la petite dinde (2,220kg quand même !) fourrée aux marrons et aux raisins ne cuit pas toute seule ! Ainsi c'est moi, la grande experte en viandes (c'est là qu'il faut rire), qui me suis occupée de la bête !

Massage à l'huile d'olive, un coup de sel et poivre, alcool pour la sauce ... J'enfourne la dinde, je réalise que les indications sur la boîte sont incompatibles avec mon four ultra-chauffant, j'avise en grand chef que je suis :-p ... Je vérifie que la bête n'a pas disparu, je l'asperge de son jus pour la garder bien tendre ... au moins 1000 fois ! J'essaie de lui éviter trop de coups de soleil, elle a la peau sensible !


Et puis, après le foie gras, on mange la bête accompagnée de pommes noisettes et d'un fagotin de haricots verts (pour se donner bonne conscience en mangeant des légumes). Fondant au chocolat en dessert, délicieusement réalisé par Ingrid (qui n'est pas suédoise), et bûche fruits rouges et nougat en dessert !


Evidemment, champagne tout au long du repas, et plus si affinités ... Je dois dire qu'on a fait fort pour le coup, 4 bouteilles pour 6 ... Et parmi ces bouteilles, Hadrien nous avait rapporté une Veuve-Clicquot ! J'en suis encore tout émue !!!


Après des fêtes où je n'ai bu que du champagne (ah mais oui, le pire c'est que c'est vrai !), je peux vous le certifier : l'année s'est terminée comme elle a commencé, très bien (arrosée) ! ;-)

Mines très sobres (c'est la gaité qui nous grise !)
Sophie, Laurène, Odile (c'est qui ?), Ingrid, Héléna
PS : Merci Hadrien, de prendre la photo !


... Et belle année, douce, lumineuse, rieuse à tous ! ... D'autres souhaits ?