6.30.2008

Une nouvelle expérience chez Vuitton... et Ladurée !


Ah, comme j'en ai mis du temps pour conter cette expérience mirifique ! N'est-ce pas Romain ? ;-) Mais voilà, j'y remédie en toute hâte, et après tout, cela ne date que d'une semaine ! Donc...

Mardi 24 juin

Il est 15h, il fait chaud sous les cocotiers, et à Paris aussi, lorsque j'arrive devant le lieu que nous connaissons bien à présent : la boutique Vuitton des Champs Elysées, métro George V, s'il vous plait ! Romain m'aperçoit et se lève prestement de son banc qu'il partageait avec des touristes, visiblement. Et nous voici partis vers les coulisses, l'entrée par la petite rue des initiés, tout en faisant quelques considérations sur la chaleur à la limite de la torpeur qui envahit Paris chaque fois que nous décidons d'aller voir une nouvelle expo Vuitton. À croire que c'est fait exprès !

Nous sommes fort bien accueillis, on nous envoie une liftière (cela se dit-il ?) qui nous fait entrer dans le désormais mythique ascenseur tout noir où il fait tout noir. Nous y entrons d'un pas assuré. "Vous connaissez l'ascenseur ?" - "Oui oui" répondons-nous en choeur. Ici, on est chez nous, vous saviez pas ? Toujours ce fameux concept du noir total pour faire le vide avant d'être ébloui par l'exposition. Je me demande s'ils ont des lampes de poche au cas où on resterait coincé ?

Nous arrivons à destination (comme les Rois Mages, en Galilée). Voilà qui en jette : tout l'étage s'est transformé en cinéma old school, ou je ne sais quoi. On se croirait en Angleterre, ou peut-être pas, époque Victorienne, ou peut-être pas. En tout cas, c'est la classe, les rideaux sont bien en velours, il y a le petit guichet pour prendre ses billets, qui n'est là que pour décorer, mais qui donne furieusement l'ambiance. Un peu plus et je prendrais le vigile pour l'ouvreuse. Mais bon, je me retiens de lui demander de m'accompagner à ma place.

Oui, cette fois l'exposition Vuitton s'appelle Travelling (without moving, chanterait Jamiroquai, mais je m'égare). Il s'agit là plutôt de cinéma, enfin nous verrons par la suite que ce mot est bien trop prétentieux face à certains contenus que nous avons découverts, voire subis pour les plus particulièrement carabinés.


Quatre salles de projection, quatre courts-métrage différents. Nous prenons celui qui commence bientôt, à 15h15, salle 2 : Desterria, un pays nommé exil. Romain l'a déjà vu, je sens qu'il essaie de me dissuader, visiblement il n'a pas accroché lorsqu'il l'a vu la dernière fois. Mais maintenant qu'on est là, à l'aventure ! Effectivement, c'est un brin soporifique à mon goût, mais cela ne dure "que" 16mn, et puis c'est un reportage finalement, il faut s'intéresser au sujet de l'exil concernant 3 générations de femmes. Pour ma part, je suis neutre, cela ne m'a déplu, mais pas spécialement emballée non plus. Passons à la suite.

Salle 3, le film commence à 15h35, il s'agit de "Il primo anniversario", le premier anniversaire de mariage d'un couple d'italiens qui ne roule pas sur l'or, mais dont la femme rêve que son mari lui offre un sac Vuitton à cette occassion. On s'amuse des réactions des deux protagonistes, le comique aurait pu être poussé plus loin ("dommage que le mari n'ait pas acheté un vrai sac Vuitton"), mais c'est attachant, et sans nul doute le meilleur film vu ce jour-là.

Nous enchaînons par la salle 4, et c'est là que les ennuis commencent. À 16h, il y a "Vampire", un film censé être mystérieux, évoquant un oiseau mythique, Nok Phii, qui se nourrit exclusivement du sang des autres animaux, et qui attaquerait même l'homme. C'est consternant, pour ce qu'on en a vu. Romain et moi étions installés sur des chaises longues, il y avait deux autres personnes dans la salle, l'une d'elle est partie avant la fin, et on la comprend ! Dès le début, ça s'annonçait mal : le son marche, mais rien n'apparait sur l'écran, puis ça marche mais tout est écrit dans une langue avec laquelle je n'ai aucune affinité. L'image est noire, floue, chaotique : ça se passe dans la forêt, la nuit, du coup on ne voit que dos ensanglantés, cris d'hommes qui imitent on-ne-sait-quoi (un loup malade, ou le fameux Nok Phii ?). Cela dure, dure, et dure... Je dis à Romain qu'on se croirait dans Blairwitch, mais en pire... Fou rire difficilement contrôlable, ça sent le roussi ! On quitte la salle dégoûtés, c'est quoi cette daube ? On a quand même fini par voir l'oiseau de toute les attentions, au début il était flou, mais on a fini par voir ses grands yeux, qu'est-ce qu'il était effrayant, ouhlala !

On file vers la dernière, salle 1, pour un film à 16h20. le titre indiqué à l'entrée puis sur l'écran à notre entrée aurait dû nous alerter : "Fuir"... Effectivement, on aurait dû. Une fuite à moto pour trois chinois. Cela s'éternise, on s'ennuie ferme, c'est mal filmé, c'est sans intérêt, on quitte la salle avant la fin (d'ailleurs, quelle fin, on se le demande... ou pas !).

Heureusement, il y a un livre d'or. Je m'empresse d'y aposer mon commentaire, en ayant d'abord pris soin de lire ceux des autres spectateurs de passage. Mais quelle hypocrisie, qu'est-ce que c'est lisse ! Certains osent dire que c'est génial. On ne doit pas suffisamment s'y connaître en daube pour apprécier ! J'y vais de mon commentaire, sur 2 pages, c'est qu'il y a à dire ! Je conclue par un "peut mieux faire, 9,5 /20". Romain trouve que j'ai été généreuse, c'est vrai qu'un bon film sur quatre, ça ne valait pas plus de 5/20... mais bon, il faut les encourager. Et puis le décor valait le détour, dommage qu'il n'ait pas été honoré par de meilleurs films.

Nous sortons de ce lieu de haute culture, et nous dirigeons vers Ladurée. Je n'ai encore jamais goûté de macaron Ladurée, il est temps d'y remédier, et au plus vite !

La file d'attente est relativement longue, mais nous prenons notre mal en patience. Je choisis de goûter 3 mini macarons : vanille, chocolat, et pistache. Au moment de passer à la caisse, la fille m'annonce le prix : "four fifty ! quatre euros cinquante" ... Je suis un peu éberluée et paie sans oser parler français. Romain est mort de rire, ressemblerais-je à une américaine ? une anglaise qui se serait perdue ? voilà qui est bien étrange, voire énigmatique ! Mais nous n'en saurons pas plus, nous quittons la boutique interrogatifs et amusés, Romain avec son BIG macaron vanille, et moi avec mon petit sachet. Dégustation ? Les macarons sont bons, bien frais, légers, aériens et tout ce qu'on veut. Mais je suis un peu déçue par le chocolat, et surtout, ça taxe ! 1,50 € pièce, faut faire gaffe à ne pas perdre de miettes ! J'en laisse malencontreusement tomber une par terre : "Oups, je viens de perdre 20 centimes !"

Nous descendons l'avenue des Champs Elysées, prenons le métro à Concorde dans la foule. Le conducteur nous fait une annonce "attention, il y a des pickpockets dans ce train, surveillez vos affaires". Romain s'offre un coup de panique en cherchant son portable (ou portefeuille ?) dans son sac, c'est très drôle à voir comme tête ;-) Heureusement, c'était une fausse alerte, rien n'a disparu de son sac. Il a l'oeil et pense avoir identifié les malfrat(e)s, ce qui se confirme lorsqu'il descend à la station suivante.

Encore une mission accomplie pour les aventuriers des Champs Elysées au rapport ! Ah mais qu'est-ce que c'est dur comme boulot, visiter des expos sur les Champs, franchement ! Arpenter l'avenue, s'arrêter chez Ladurée et devenir touriste malgré soi ("Four fifty", remember !).

Vivement la prochaine !

1.03.2008

Le rituel de l'escapade Vuitton

Jeudi 3 janvier 2008 : Bonne année à tous, et bonne fête aux Geneviève (bonne fête Mamie) !

Mais si j'écris, c'est surtout pour vous conter en quelques mots une nouvelle séance d'exposition Vuitton en compagnie de l'indétrônable Romain qui, au passage, a fini Major de sa promo, bravo Romain, la gloire est proche ! ;-) Cette fois, il s'agissait d'une expo nommé "Moscopolis".

Pas de photos à l'appui, tout simplement parce que l'on n'en a pas pris ! J'ai bien voulu tenter, quand on a pénétré dans la yourte, l'une des oeuvres de l'expo, mais Romain a pris son air sérieux pour m'en dissuader, et j'avais pas envie qu'un vigile rapplique ! Donc il faudra se contenter du texte, et peut-être, un jour, dans longtemps, voire jamais, des photos extraites du livret de l'expo apparaîtront comme par magie ! (comprendre par là que Romain me les aura envoyées)

Mais pour en venir au vif du sujet, Romain et moi avions RDV au métro George V à 15h30 précises (en réalité, j'ai dû arriver vers 15h33). Nous avons bravé les hordes photographes amateurs qui étaient là pour tout, sauf pour nous, et c'est tant mieux ! Puis nous nous sommes engouffrés au chaud par l'entrée latérale, car il faisait quand même un peu froid, et surtout parce que c'est plus pratique d'entrer pour visiter, sinon on ne voit rien et c'est un peu dommage quand même ! (non, vous n'avez pas de problème de compréhension, c'est seulement moi qui débloque)

L'ascenseur noir nous attendait, ou presque (en fait, une fille à l'accueil nous l'a appelé), et lorsque nous sommes entrés dedans, j'aurais pu me taire, mais j'ai préféré répondre à la fille qui nous demandait si nous étions déjà montés dans cet ascenseur : "oui", parce que c'était vrai. Je n'ai pas dit que ça, j'ai même brièvement dévoilé l'histoire de cet ascenseur entièrement noir qui permet de faire le vide avant l'exposition pour mieux l'apprécier ! J'aurais peut-être pas dû étaler ma connaissance, d'autant que la fille avait peut-être envie de parler... mais trop tard ! ("ah ah, avec brio, c'est très fort !" - "non, c'est trop tard !")

Une fois dans les hauteurs du bâtiment, nous avons pu voir (et revoir, pour Romain) des oeuvres particulières dont certaines auraient mérité de figurer en bonne place au Palais de Tokyo ! Notamment une étonnante collection de bouteilles en verre avec des trucs en plâtre ou peut-être en pâte à sel, dont des semblant de préservatifs, une radio, une canne à pêche, ce qui était ma foi intrigant !

Nous avons également pu apprécier, à l'entrée, une série de bâches façon chantier, peintes dans un faux négligé pas si mal au final. Nous avons noté que les artistes étaient quasiment tous de petits jeunes (la plupart semblent avoir la trentaine actuellement), cela aurait-il un rapport avec le fait de vivre à Moscou... ou pas du tout ? (non, je ne vais pas au bout de ma pensée, je n'ai pas envie de me faire réprimander par le KGB !)

L'oeuvre préférée de Romain, ma foi assez amusante, est une pièce dont les murs sont recouverts d'une fresque réaliste et féérique à la fois, dans la prénombre et sous une lumière violette étonnante qui révélait plein de points blancs sur nos vêtements et nous faisait les ongles fluorescents !

Je passe sur d'autres curiosités, ensuite nous avons scruté les vitrines du magasin, mais il n'y avait rien d'intéressant à photographier à notre goût. Cela dit, je signale la présence d'une robe pour la modique somme de 2470 €, me semble-t-il, si ça vous intéresse !

Nous avons ensuite essayé de faire la queue pour acheter un macaron Ladurée, mais il y avait trop de monde, même en allant voir dans l'autre magasin vers Concorde ! Puis une balade sous le frimas pour se séparer à Opéra vers 16h40 environ : quels pros de l'efficience !

Vivement la prochaine, d'ailleurs elle ne devrait pas tarder...

6.15.2007

La tentation de l'espace

Je n'invente rien, tout est dans le titre ! Ou presque ...

Mercredi 13 juin, 15h : cela fait 2h30 que j'ai fini mes partiels, une bonne partie de détente s'impose ! Et c'est donc avec Romain que je vais la passer. Rendez-vous donné devant la célèbre boutique Vuitton, et pour une fois c'est Romain qui accuse exactement 2mn de retard ;-)

Aujourd'hui, l'exposition porte sur l'immensité spatiale. Autant vous dire que ce n'était pas la plus réussie à mon goût. Et ce sentiment est partagé par mon acolyte ... Sentiment que nous ne manquerons pas d'immortaliser dans le Livre d'Or, passage obligé en fin de visite !

Mais avant la fin, voyons le début : cela commençait plutôt bien au seuil de l'ascenseur noir corbeau, je venais d'être alléchée par une vidéo présentant un semblant de générique version La guerre des étoiles (vous m'excuserez j'espère, je ne souligne pas le titre car je n'ai pas/plus de caractère souligné, ô scandale !). Mais patatras, à peine sortis de la boîte sans issue, la stupéfaction se fait jour face à un "film" présentant des images de la Nasa savamment associées et combinées en plusieurs plans. Un art forcément puissant qui m'échappe méchamment.

Je passerai sur l'objet étrange qui tournoyait dans tous les sens, comme mû par un ralenti somnolent ... Je n'y ai tout simplement rien compris. Par contre, ça m'a prodigieusement barbée. Notons toutefois au passage que les commentaires censés expliciter l'artiste et son oeuvre sont hilarants, souvent. Un subtil mélange de "cette installation (...) lui a été inspirée par les images de Saturne" (Nicolas Moulin), en passant par "amateur de surf, il se fait connaître au début des années 90 avec des esquisses au stylo bille de petits personnages juchés sur des vagues gigantesques" (Russell - non, pas Crowe - Crotty) ...

Bref, après on est tombés sur des ballons tout coloriés, en se disant qu'on cherchait encore l'art et qu'il fallait surtout n'avoir que ça à faire ... Mais bon j'avoue, cela doit demander une force mentale absolument titanesque, jamais j'aurais pu, donc chapeau pour ce travail obsessionnellement réussi ;-)


Passons sur d'autres merveilles qui ne méritent pas spécialement d'être évoquées, mais parlons néanmoins de ce mur de petites photos de moult planètes multicolores, un vrai bonheur pour les yeux dont Romain et moi nous sommes réellement délecté :-) L'auteur de cette oeuvre, Davide Bertocchi, "invente une théorie artistique de l'espace à la fois personnelle et irrécusable. À l'aide d'images de synthèse par ordinateur, il crée plus de 2000 "planètes" qui pourraient bien - notre connaissance de l'univers étant loin d'être exhaustive - être découvertes un jour". Fabuleux car joli, eh oui, pensez-y messieurs les créateurs.

Nous passerons également sur cette vidéo étrange, de Pierre Huyghe et Philippe Parreno, qui nous fait nous demander un instant si nous ne sommes pas dans un clip de Gorillaz (bien vu, Romain !) ... Mais ici, pas de chanson, seulement Annleen, narratrice à la voix synthétique (obtenue à partir de celle de Neil Armstrong !) qui se déplace "dans un paysage dessiné par des courbes graphiques produites par sa voix". On n'arrête pas l'imagination ...

Après quelques autres étonnements stuporeux devant des oeuvres stupéfiantes (ou pas), Romain m'avertit que je vais découvrir le clou de l'expo (oui, le bougre l'avait déjà vue :-p), et c'est vrai : une expérience proposée par le célèbre designer Philippe Starck. On entre dans une salle où sont disposés des sièges inclinés d'où l'on se laisse ensuite emporter hors de la Terre, oui, dans l'espace ! "Inspiré du projet de Virgin Galactic, Escape Velocity (2007) évoque l'expérience unique qui consiste à quitter momentanément la surface de la terre pour flotter en apesanteur avec d'autres astronautes" (qui, soit dit en passant, sont bizarrement foutus, mais c'est une autre histoire) !


Et voilà l'expo finie ! Après quoi, notre traditionnel petit tour chez Christie's et une marche digestive (bah oui, ça se digère ce genre d'expo ;-p) avant que Romain et moi retournions dans nos pénates respectives ... en attendant la prochaine !

5.19.2007

Quand j'étais écrivain ...


Bon je l'avoue, la chronologie n'est pas respectée, puisque je vais vous parler de l'atelier d'écriture du 16 mai ... alors que le billet concernant mon anniversaire (17 mai, merci de suivre) est déjà sorti ... Mais on s'en fiche, puisqu'on fait comme on veut ! (vous aurez compris, le "on", c'est moi ! - à défaut de Madame Bovary)

Donc, atelier d'écriture le mercredi soir. On n'était que 4, et c'était Michaela qui animait. Le titre de la soirée : Chocolat. C'était un bon prétexte pour nous concocter un délicieux gâteau raté mais réussi, avec glaçage par-ci, bicarbonate de soude par-là ... On ne dit pas non. La consigne d'écriture, en soi, n'était pas vraiment tournée vers le chocolat. Michaela avait apporté 5 phrases extraites au hasard de différents films. Il fallait en replacer 3 dans notre texte. Quant au chocolat, à nous de voir.

J'ai sélectionné mes phrases, et je suis partie sur une histoire de princesse en chocolat. J'ai la flemme de le taper (oui, ça fait 2 fois que j'écris "flemme" dans mes billets ... si ce n'est plus ... et coup sur coup, en plus !). Par contre, j'aime bien le côté "brouillon d'écrivain", avec les ratures et tout. Typiquement le genre de feuilles qu'on met sous verre et qu'on expose à la BNF ... Enfin, à ceci près que les brouillons qu'on présente sont ceux de "grands" écrivains (je me permets les guillemets, car c'est à l'appréciation de chacun) ... Et moi, je n'ai de grande que la taille (encore que tout le monde n'est pas d'accord ;-p). Bref, pour me faire plaisir, voici mes brouillons d'écrivain à moi ...

5.18.2007

23 ans : le début de la fin de la jeunesse

Oui bon d'accord, je commence très optimiste. Mais comme on le disait avec quelques-uns dernièrement : à 26 ans, on ne sera plus considérés comme des jeunes = finie la carte 12-25 de la SNCF (d'ailleurs j'ai encore deux mots à leur dire !), finies aussi les réductions d'étudiants (car si tout se passe bien, à 25 ans je serai diplômée - oui ne rigolez pas, c'est un âge honorable, 1/4 de siècle). Bref, 23 ans, c'est pas si loin de 26. Alors j'ai du souci à me faire, car vous aurez compris qu'hier, j'ai eu 23 ans. C'était donc mon anniversaire, oui quel esprit de déduction !

Depuis la fin de la primaire, on ne peut pas dire que j'aie vraiment fêté mon anniversaire autrement qu'en famille. J'avais bien eu droit à un morceau de tartelette à la fraise gracieusement offert par mes psychopines pour mes 20 ans, lors de ma 1ère année de psycho ... Mais en tout cas, pas grand chose d'organisé de mon côté. Je dois dire que j'ai la flemme, et que ça devient compliqué depuis que mi-mai = examens très bientôt !

Mais cette année, j'ai eu envie, au moins, de sortir avec mes deux plus chères comparses de tous les temps : Sophie alias Phi, qu'on ne présente plus ; et Ingrid alias Satanas, idem ! Mais tout d'abord, je suis allée déjeuner chez mes grands-parents avec la famille, et j'ai notamment eu droit à une magnifique charlotte aux fruits pour le dessert. Bon évidemment, j'ai partagé, et ce fut un délice, d'abord pour les yeux, puis pour le palais surpris par la fraîcheur des fruits et la douceur de la crème ... Je ne vous dis que cela !


Chose étonnante, la chienne de mes grands-parents, Lilas, est devenue complètement dingue (surexcitée, si vous préférez) au moment du couscous (pas de rapport avec le gâteau), chouinant, sautillant, glapissant voire pire, sans doute en raison des effluves carnées ... m'enfin quand même, on ne l'avait jamais vue ainsi ! Ah les bestioles !

Pour rendre hommage à son spectacle sonore et visuel, voici la charlotte (qu'elle a également largement sniffée) assortie de sa paire d'oreilles juste en-dessous ...

Enfin, pour en revenir à Phi et Satanas : le soir nous sommes allées découvrir un nouveau lieu : l'Apparemment Café. Je cherchais un coin original et qui nous était encore inconnu, histoire de passer une soirée sympathique. Ce fut le cas, même si l'option d'y dîner ne paraît pas la meilleure (seulement un choix de salades à concocter soi-même : certes amusant, mais ça limite le menu ... Ou une assiette composée d'une petite tarte salée et de crudités. Honorable, mais sans plus). Nous n'avons pas vraiment pris le temps de faire un jeu de société, élément faisant certainement l'originalité du lieu ... Nous avons donc prévu d'y revenir une prochaine fois, mais à l'happy hour et plus nombreux, histoire de siroter un cocktail tout en se faisant une partie !


Du reste, la soirée m'a bien plu. Il ne fallait pas être devin pour se douter que toutes les trois, on allait bien se marrer. Et en effet. J'ai eu droit à de forts jolis cadeaux : un ensemble d'objets pour la salle de bain de la part d'Ingrid. Voyez un peu !


Quant à Sophie, elle m'a offert une règle rigolotte, un livre de poèmes sur Paris, et un puzzle des départements français (au hasard ? non : ça fait des années qu'on est des quiches en départements, et on en parlait encore récemment, donc le message est clair : maintenant, je n'aurai plus d'excuse !). Sans oublier la carte magique qui fait péter le champagne ! Attention les yeux !

5.06.2007

Joli 1er mai fleuri ...

Mardi 1er mai, je me fais réveiller par la sonnerie du téléphone. J'écoute le message : c'est une fleuriste de Charenton, elle me demande de la rappeler. Je le fais : des fleurs attendent de m'être livrées.

Un instant, j'ai une crainte : ne me dites pas que c'est la SNCF (je leur ai envoyé une lettre de plainte récemment ... et la dernière fois que le fleuriste m'a appelé, la composition florale était offerte par Darty - à qui j'avais envoyé une plainte poétique) ...

Deux heures plus tard, une jeune fille sonne à ma porte et me tend un joli bouquet. Elle me précise "et voici votre message" ... Ah oui, le message ... que je sache quand même qui c'est ! Je suis fébrile en ouvrant le petit papier, je n'aimerais pas que ce soit la SNCF, franchement ... (en même temps, ce ne serait pas leur genre, non ?)


C'est Gauthier, je souris. Trois roses, quelques feuilles vertes et un peu de muguet ont illuminé ma journée. En fait, c'est bien plus ... je suis ravie et touchée, merci Pic Chou :-) D'ailleurs, mon fond d'écran a pris quelques couleurs fleuries depuis ...


Le bouquet est quasiment fané à présent, et bientôt il faudra le jeter ... Mais si la fleur est éphémère, le plaisir dure bien au-delà ... À ceux qui en doutaient encore, recevoir des fleurs, c'est un bonheur !

3.18.2007

MacGyver contre le morceau de pomme (fourbe) !

Bon, je ne vous apprends rien, d'autant plus que je vous l'avais déjà révélé, il me semble ... MacGyver, c'est moi ! Je sais, ça fait un peu Flaubert façon "Madame Bovary, c'est moi", mais le seul point commun, c'est le Y !

Donc je vous explique. Plusieurs fois, j'ai eu affaire à des situations particulièrement délicates dans mon intérieur (ou "home sweet home"). Des situations qui auraient au moins nécessité l'intervention de MacGyver. Sauf qu'il n'était pas là, et pour cause : j'étais déjà présente, donc pas besoin ! Bon j'arrête de me la péter un instant, parce qu'en vous donnant le détail je vais moins faire la maligne !

Donc le détail !!! Eh bien justement, j'ai une histoire toute fraîche de cet après-midi ! J'avais décidé de préparer une compote pommes-poires-raisins secs maison ... je coupais les quartiers de pomme en morceaux ... et c'est là que tout a basculé : un morceau de pomme a fougueusement sauté, non dans la casserole mais dans un trou, évidemment inaccessible, de la cuisinière ! (je précise que la cuisinière, c'est le machin blanc des plaques de cuisson, c'est pas moi hein !)

Bref, je me voyais déjà avec un morceau de pomme pourissant à toute vitesse et attirant tous les insectes du Bois de Vincennes ! La vision d'horreur ! Alors il me fallait agir au plus vite pour empêcher cette catastrophe d'arriver !

Je me souvins alors de ma précédente "opération mission impossible" réussie ! C'était ma cuillère en bois qui était tombée dans l'espace entre l'évier et les plaques (décidément, il y a trop de trous chez moi !). D'habitude, quand je faisais tomber quelque chose, j'essayais de l'attraper avec ma cuillère en bois ... mais vu que là, c'était elle qui était tombée, je semblais coincée ... Mais c'était sans compter avec mon esprit pratique et débrouillard sans limite ! J'avais alors cherché dans la boîte à outil le mètre déroulant, qui m'avait permis de faire crochet avec le bout, et ainsi de faire glisser jusqu'à moi la cuillère ! Un travail de patience, de doigté ... et surtout une mission réussie !

Mais là, le bout de pomme, c'était une autre histoire, vu l'endroit où il était allé se fourrer ! (je vais dresser une liste de tout ce qui doit être interdit chez moi plus tard : les espaces et les trous inaccessibles en feront partie !)

Je ne me démonte pas, et je vais chercher la boîte à outils : j'y cherche quelque chose de long et pointu (bah oui, pour piquer le bout de pomme et l'extraire de son terrier !) ... je ne trouve qu'un tournevis peinturluré qui fera bien l'affaire, j'espère ! Hélas, il lui manque 1cm ou 2, et il ne parvient qu'à déplacer le morceau hors de vue (et donc de portée) ... Enfer, malheur et damnation !


Je retourne à la boîte à outils : j'en extrait le fameux mètre, et je repars en cuisine ! Pas de quartier pour le morceau de pomme, je l'aurai ! Hélas, malgré ma patience, mes coups de mètre tordu dans le trou noir et profond, je ne parviens pas à ressortir le morceau de pomme qui semble le faire exprès rien que pour me faire fulminer !


Pour le moment, c'est Pomme 1 - Odile 0 ... Mais comme dirait l'autre : "Je l'aurai ! Un jour, je l'aurai !" (Et veautez pour moi !)

Pour finir, ma compote a bien cuit malgré son morceau orphelin qui manquera à tout jamais ... Et j'en ai profité pour mettre en route une mixture de pommes de terre aux oignons et à l'huile d'olive, voilà !