11.19.2006

Coiffeur et perversion

Samedi 18 novembre : façon je-me-la-pète

Rassurez-vous, ce ne sera pas pire que d'habitude, enfin à peine pire ;-)

Et puis j'écrirai peu, parce que je suis pas en état, que j'ai du ménage à finir, et puis que ce soir je vais regarder Vol au-dessus d'un nid de coucou (arg, mon doigt a fourché, j'avais écrit "viol ..."). (Note après coup : heu ... c'est sssla oui, j'ai pas beaucoup écrit ...)


Bref, j'en avais marre de mes cheveux carrément trop longs qui se coinçaient un peu partout ... Comme échape dorsale, c'était pratique, mais sinon je ne vois pas, je commençais à ressembler à une méduse, vous voyez ?


Donc, n'y tenant plus, j'ai repris contact avec un coiffeur. Un nouveau, en fait. Si un seul truc ne me plaît pas chez un coiffeur, je n'y retourne plus. Autant dire qu'on ne rigole pas avec mes cheveux.

Samedi matin, je prends le métro à peine réveillée, et une station plus loin (j'avais pas le courage ni le temps de marcher, surtout), je suis arrivée (je descends, donc). J'avoue avoir eu un a priori négatif concernant ce coiffeur, dans mes jeunes dernières années. Preuve que j'étais bête, parce que là, c'était bien !

Enfin, précisons : ma coiffeuse était bien. Bon ok, c'est pas la mienne pour de vrai, mais comme c'est elle qui m'a fait un shampooing (et quel shampooing ... avec un massage et tout ça, j'ai crû mourir de plaisir) et coupé les cheveux, je me permets ce genre de familiarité possessive ;-)

Je vous dis qu'elle était bien parce que c'est une des premières fois où l'on n'insiste pas lourdement pour que je colore mes cheveux, qu'on ne me baratine pas en me disant que j'ai la base parfaite (à écouter les copines, je crois qu'on a toutes la base parfaite), et qu'on ne me prend pas en otage si je n'achète pas les shampooings de la boutique !

Bon, je l'avoue volontiers : mon jugement a été légèrement biaisé par ce divin massage du cuir chevelu ... J'étais complètement planante, et je dois dire que tous les coiffeurs devraient y songer : la note passe beaucoup plus facilement !

Ce qui qui m'a plu aussi, c'est la discrétion de la coiffeuse : pas de question, pas d'obligation de parler, juste quelques mots échangés, pour le plaisir, et ça, j'apprécie ! Je déteste les coiffeuses intrusives qui se prennent pour ma mère ou pour ma pote ... En général, je n'y retourne pas car je viens pas pour psychanalyser les gens, manquerait plus que ça ! Et puis d'abord, je sais pas faire ;-)

Je ne sais pas si quelqu'un remarquera la différence entre avant et maintenant. Mais je vous assure que la coiffeuse a bien coupé ! Ah oui, truc bien aussi : elle ne m'a pas saoulée pour me faire un dégradé de dingue ou une coupe destructurée top mode (je déteste la mode, elle a dû le sentir ;-p). Et puis cerise confite sur le fondant au chocolat : elle s'est extasiée devant mes beaux cheveux, alors que voulez-vous, même si c'était commercial, je l'ai trouvée sincère, et ça m'a fait plaisir :-)

En rentrant, je me suis jetée sur mon appareil photo histoire de me la péter devant l'objectif (sinon à quoi ça sert d'aller chez le coiffeur ?). Comme j'avais profité de la proximité du magasin bio pour aller y acheter quelques dattes sèches, je n'ai pas résisté à l'envie de me prendre en pleine extase et dégustation ...
AVANT ...


APRÈS avoir succombé ...


L'après-midi, quelques recherches à la bibliothèque (que je n'ai pas immortalisées, je ne pense pas que les anciens numéros du Journal des psychologues et de Sciences Humaines vous intéressent, et puis d'abord je n'allais pas me prendre à la biblio, on m'aurait sortie - à raison, faut pas déconner de trop dans la municipalité !).

Je me suis ensuite engouffrée dans le métro, direction les Galeries Lafayette pour me dégoter un manteau d'hiver, car on commence à se les peler de temps en temps, et ma petite veste ne fait plus le poids (et mon manteau en poil de souris - comme dirait Pic - est mort) ! Je suis allée me balader un peu partout dans les rayons, des trucs mode moche aux classiques voire franchement mémé (où j'étais d'ailleurs la seule à avoir moins de 50 ans ;-p) - mais il ne faut rien négliger, on trouve parfois des perles chez les vieux ! - je parle de fringues, et pas de gastronomie, merci de suivre Lapinou.

J'ai bavé d'envie devant des manteaux Chacok aux couleurs vives, chaudes, divines ... Mais je savais que le prix ne serait pas d'accord avec moi (400-500 euros le manteau, ils peuvent retourner sur leur portant, et moi dans ma cabane ! - oui bon ok, la cabane à Charenton, y'a pire ;-)).

Finalement, ne trouvant rien sur 4 étages, j'ai daigné descendre au sous-sol, pour me retrouver dans les bas-fonds, la tanière des jeunes ... Je pensais le regretter, et je n'en étais pas loin (ambiance boîte de nuit, musique boum boum assurdissante, fréquentation méprisante ou complètement sniffée, j'avoue que je me sentais moyen dans mon élément, mais je n'ai pas - trop - sourcillé !) ... jusqu'à finalement trouver un manteau qui me convenait pas trop mal. Alors j'ai pris, et puis voilà ! Je déteste faire les magasins, alors quand je trouve quelque chose qui me plaît à peu près, je ne tergiverse pas trop ... (être fatiguée était une bonne chose aussi, j'avais pas la force de repartir bredouille !)

Façon l'homme au manteau à la sortie des écoles ...


10.14.2006

J'ai détes-thé !

Bon n'exagérons rien, mais il me fallait bien un titre annonçant la couleur de mes achats ! Et accesoirement, mon jugement sans appel : les thés que j'ai goûtés sont à jeter !

Quel jour sommes-nous déjà ? Ah oui, samedi ... Puisque cela fait une semaine que j'ai impulsivement acheté l'album de Guillemots, j'en profite pour dire que j'ai déjà fait une belle overdose de Trains to Brazil, Through the window pane, We're here, et Annie, let's not wait. Cela a du bon, les achats impulsifs (bon j'avoue, c'était impulsivement réfléchi, tout de même).

J'en profite également pour dire que je n'aime pas cette manie de commencer tous les mots d'une phrase (et en l'occurrence les titres de chansons) par une majuscule. Que le premier mot prenne une majuscule, c'est évident, mais que chaque mot composant la phrase réponde à cette norme commerciale (c'est pour mieux attirer l'oeil, j'en suis sûre, hier encore j'ai repéré ça sur une affiche pour le Wall Street Institute !), là non, c'est un abus typographique !

Bref, aujourd'hui samedi 14 octobre (d'ailleurs le vendredi 13 d'hier ne m'a porté ni chance ni malheur, encore une vaste arnaque à la superstition !) ... j'étais décidée à m'acheter une nouvelle boule à thé, car j'aime parfois me préparer deux thés à la fois (bon, en réalité, c'est surtout afin de pouvoir en offrir un à un hôte éventuel - oui ça m'arrive de recevoir dans ma tanière, mais gare au ca
sting de sélection !).

La boule dégotée au rayon des ustentils de cuisine s'est vue supplantée au rayon thé, par une offre sensationnelle (le hasard, si toutefois il existe, fait parfois bien les choses) : une nouveau-thé accompagnée d'une boule à thé gracieusement offerte ! Qui plus est, le lot thé + boule était moins cher que la seule boule ! Je n'ai fait ni une ni deux, j'ai attrapé deux boîtes différentes (il faut bien tester/thé).

À la caisse, j'ai proposé d'aller remettre la boule que je ne prenais pas en rayon ... mais le jeune-homme a crû flairer l'entourloupe et m'en a délestée (bon, ok, il était peut-être juste sympa, mais je sais qu'on les forme bien à la vigilance au Mono, j'ai été des leurs deux étés de suite, je vous rappelle !).


Bref, de retour chez moi, l'idée me vient de vous faire part de ces merveilles. Oui parce que les curiosités de l'étranger, c'est bien beau, mais en France aussi on a des trucs curieux ! Je me devais donc d'apporter ma contribution à ce registre !

Histoire de ne pas faire les choses à moitié, j'ai sorti mes deux tasses jumelles (offertes par Marie-cousine pour Noël dernier - mais en février, chez nous c'est souvent avant ou après qu'on le fête !), et les dessous coordonnés que je n'utilise pour ainsi dire jamais. Et pouf, j'ai essayé les deux thés en même temps. Verdict :

- Soft Cashmere : j'ai carrément détes-thé ! Je dramatise à peine, c'est très spécial ce mélange de thé, cannelle (6,9%), pétales de rose (2,8%) et arômes (2,8%) ... mais quels arômes au juste ? ça m'apprendra à me laisser avoir par la nouveauté de supermarché. Rien ne vaut un bon thé artisanal (je n'entends pas par-là que c'est moi qui le fais, ce serait trop risqué !).

- Himalayan Sunrise : Le nom m'a fait penser à la tequila ... et pourtant, non, ça n'a rien à voir ! Ah oui normal, y'en a pas dedans ! Par contre, ce mélange est légèrement plus buvable que le premier, car plus doux : thé blanc, citron vert (4,8%), arômes (3,2% - mais de quoi ???), verveine (2,2%), citronnelle (1% - super, je vais éloigner les moustiques en sus !).

Et avec ça, la boule à thé n'est pas si géniale. Elle ne ferme pas à la perfection (cela dit, celle que j'avais non plus, mais elle avait l'excuse de l'âge - encore un truc refilé par mes parents ... mais du moment que c'est pas cassé, c'est utile !). Mais bon, si j'avais acheté la boule à thé seule, j'aurais payé plus cher, et pour exactement le même résultat (j'ai bien regardé, ces boules étaient i-den-tiques !), l'expérience du thé en moins. Donc je ne me plains pas, mais mon devoir était de vous informer ... Mission accomplie (quelques digressions mises à part) ;-)

10.08.2006

Aprèm fashion

Hier samedi 7 octobre ...

On devait se retrouver au métro Georges V à 14h30, mais Romain ayant été retenu pour affaires, notre rendez-vous est décalé à 15h.

Je profite de cette demi-heure vacante pour aller me promener dans les rayons musicaux de la Fnac. Je m'attarde particulièrement dans le coin qu'ils appellent "INDE". Non Romain, ce n'est pas du pays dont il est question ;-)

J'écoute 2-3 albums, et m'attarde particulièrement sur celui de Guillemots, "Through the windowpane". À force d'y revenir, je finis par l'attraper, et à l'acheter ! Rares sont mes achats impulsifs en la matière, mais justement, j'en profite !



Sortant de la Fnac, il est l'heure, je me dirige donc vers le point de ralliement en remontant les Champs-Elysées. À quelques mètres, un attroupement retient mon attention, j'examine donc la situation en continuant d'avancer : une vieille dame aux cheveux roux entre difficilement dans une voiture qui-se-la-pète (plutôt basse, un peu longue et décapotable, me demandez pas la marque et encore moins le modèle, j'y connais rien). À son bras, c'est Steevy Boulay, bien maquillé et bien fringué, qui l'aide à monter. Garde du corps qui veille. Curieuse, je regarde Steevy prendre un taxi après avoir filé un pourboire à un mec ... Sans doute le portier du Fouquet's en face duquel tout ce petit monde se trouve ...


Me voici devant la vitrine Vuitton. Romain arrive quelques minutes plus tard, et nous prenons la direction maintenant habituelle de l'arrière du magasin ... Entrée par les coulisses pour accéder au dernier étage. Comme la dernière fois, on nous envoie un liftier qui essaie autant à la montée qu'à la descente de nous arrêter au magasin. Peine perdue mon coco, j'aurais à peine de quoi me payer la anse d'un sac à main chez eux ... Et puis ce n'est même pas tellement à mon goût tout ça ! C'est mieux sur la terrasse (avant goût ci-dessous, avec l'intérieur de la coupole - appareil photo posé par terre vers le ciel)


Après cette montée dans le noir complet, nous arrivons donc sur le lieu d'exposition. Moins expérimentale que celle de juin dernier, voyez un peu l'intitulé "Marc Jacobs et neuf créateurs rendent hommage aux icônes Louis Vuitton". Concrètement, cela donne des "délires de l'artiste" plus ou moins convaincants ... Une montgolfière dont le panier est un sac Vuitton, un sac prolongé par un pseudo fauteuil design, un mini palais des glaces avec les sacs à moumoute d'un côté et les plus "classe" de l'autre ... Mouais ...


On ne s'attarde pas dans ces lieux. On lit surtout les panneaux où l'intention de l'artiste est exposée. Faut voir Romain prendre l'accent roumain pour mimer un français qu'il s'imagine plutôt italien ;-p

On file sur la terrasse où se trouve le plus intéressant ! Voyez un peu ...
Romain mime Anne (ma soeur Anne) dans Barbe Bleue (ok, c'est moi qui lui ai demandé ;-))
Et moi je me vois bien m'installer à la table pour un petit dîner par exemple !

















Et en sortant, on s'offre une petite séance photo devant la vitrine pleine de néons multicolores ...
Voilà de la fashion attitude ! ;-p
















On finit notre bout d'après-midi ensemble chez Virgin (où l'on tombe sur des films très spéciaux, façon érotico-sanguinaires du plus mauvais effet, rangés dans la section "réalisateurs français" ...) puis à la Fnac, où l'on se tape un délire disco en écoutant en simultané le dernier album de Charlotte Gainsbourg. Si si, ça peut être très drôle ;-)



Edit : Comme me le fait très justement remarquer Romain, j'ai oublié de parler de notre passage (à mon initiative, j'avoue) chez Glup's en quête de nouveaux bonbons à tester ... J'étais déçue, pas de carambar bleu contrairement à la dernière fois. Par contre, j'ai pris un bonbon test en deux exemplaires (pour un test en bonne et due forme) : le bonbon à la pastèque ! Essai qui nous a valu un fou-rire immédiat mêlé d'écoeurement. Finalement, le bonbon n'est pas si terrible, mais la première impression donne lieu à de drôles de réactions : à ne pas mettre dans toutes les bouches, donc ;-) (j'allais dire, "comme pour d'autres choses", mais je me serais avancée sur un terrain pour le moins ... glissant ;-p)

10.06.2006

L'atelier d'écriture

Je participe à un projet d'écriture dont la 2e séance se tenait ce soir.

Chaque jeudi soir, de 19h à 22h, pendant 12 séances, nous nous retrouvons autour d'un auteur de théâtre, pour des ateliers d'écriture itinérants. Nous, c'est un groupe de 15 ou 16 femmes. Apparemment ça n'intéresse pas ces messieurs.

Parmi ces participantes, la diversité est de mise. Plusieurs comédiennes, metteuses en scène (je trouve qu'au féminin, c'est moche, mais c'est dans mon Petit Larousse 1990 !) ... mais aussi des personnes totalement extérieures à ce milieu, écrivant depuis longtemps ... ou pas.

Je ne me suis pas posé trop de questions, j'aime écrire, j'ai apprécié mes expériences d'ateliers ... alors je me suis inscrite immédiatement. Et je ne me suis pas trompée ... Ces ambiances si particulières. Se retrouver, si différents, mais avec ce même goût, cette même passion ... Echanger des débats passionnés sur un style, une expression, une situation, un personnage. Un ensemble bien plat à décrire, qui me transporte dans un autre monde. Le mien. Ou plutôt, un autre mien. Plus magique, plus mélodieux, plus dur aussi, mais plus passionné également ...

Alors en rentrant de ce 2e atelier, sur un coup de tête, j'ai voulu prendre quelques photos, pour montrer pas grand chose, juste mon retour, juste le cahier que j'ai adopté pour m'accompagner pendant ces 3 mois ...

Tintintin ... je viens de rentrer de l'atelier !

C'est mon cahier de graphomanie !

J'aime ce cahier, j'aime ces couleurs ...

Yeah ! J'ai envie de sauter, mais je ne le fais pas (c'est flou sinon)

Je m'en vais ... je bosse demain !

6.30.2006

Après-midi dans tous les sens

Hier, jeudi 29 juin 2006.

Je retrouvais Romain à Opéra. Comme l'an dernier à la même époque, sous un soleil de plomb.
Et comme l'an dernier, Romain avait prévu le coup en sortant ses tongs en cuir ;) Trop la classe !
Un petit bus, et nous arrivons non loin des Champs Elysées (que j'ai quand même réussi à confondre avec une autre avenue, sisi).

Nous avions prévu d'aller chez Glup's, mais arrivés à hauteur du magasin Vuitton, Romain me propose l'expo sur l'art indien qui se tient au dernier étage. Nous y allons donc.


"L'Inde dans tous les sens" ...

À l'entrée, une bonne masse de vigiles discute : ça donne envie d'entrer !
Nous sommes bien accueillis : ouf, on ne nous a pas pris pour des malfaiteurs !
À l'accueil, le jeune homme bien poli nous annonce qu'il appelle quelqu'un pour venir nous chercher : là encore, la classe !

Un autre jeune homme arrive donc (un grand blond ma foi pas mal du tout :p).
Il nous fait pénétrer dans un ascenseur pour le moins particulier : en effet, il est entièrement noir ! Romain m'avait prévenue, du coup je ne suis pas trop surprise.

Une fois qu'on est plongés dans le noir, je demande tout de même combien d'étages il y a : "7", me répond le blondinet, qui en profite pour ajouter "mais vous savez, cet ascenseur, c'est une oeuvre d'art !" ... et moi "vraiment ?" ... et lui de me dire que, absolument, cela a été voulu par le concepteur pour "faire le vide avant l'exposition" ... Vous m'en direz tant !

Nous arrivons donc au 7e en un rien de temps, et nous mettons donc à visiter l'exposition (dieu merci, on nous laisse seuls à la sortie de l'ascenseur, mais les vigiles veillent).

Nous commençons par une série de photographies d'Indiens. Pour ma part, je trouve ces photos sans intérêt : les visages sont fermés, les poses banales au possible, bref : non !

Bon, je ne passerai pas en revue tout ce qu'on a vu. Mais il y a eu de tout, et surtout des chose que je peinerais à qualifier d'art ... On y trouve une soi-disant oeuvre sonore par Béatrice Ardisson (tiens tiens), mais encore des planches de radio (rotule, bassin ...) avec des machins recyclés par-dessus : moche et insensé ... et j'en passe !

Par contre, une chose particulièrement intéressante : un assemblage artistique de bobines cinématographiques mises en valeur par un jeu de lumières changeantes. On doit ceci à un certain Patrick Rimoux. Je ris encore au souvenir de la tête de Romain quand il a crû que j'allais transpercer une de ses oeuvres (j'étais un peu vacillante toute proche de la chose ...).

Compte tenu de la situation de l'expo, nous avons pu profiter avec plaisir de la terrasse qui faisait le tour de l'étage. Vous pourrez donc admirer Romain qui prend la pose !

Pour ma part, une "oeuvre" m'a particulièrement intriguée : dans une pièce, 4 écrans sur chacun desquels se trouvait un visage différent, en mouvement ... et quel mouvement : le chemin vers l'extase ... Voir la photo et son commentaire "Devant la caméra, un Indien est invité à se laisser aller, à imaginer des activités ou des situations susceptibles d'engendrer un état proche de l'extase."




Après l'expo, et un petit mot laissé dans le livre d'or ... Nous sommes allés chez Glup's !

Quelques bonbons habituels, et quelques-uns plus spéciaux : un bon fou rire dans le Jardin des Tuileries où nous nous sommes ensuite installés à l'ombre, lorsque nous avons goûté une pâte à la violette : pouah ! on a tout craché après quelques grimaces évocatrices ...

Un carambar frissonnant également : mix de coca, cerise, et citron ... Au secours ! Il suffit de voir la couleur, qui se confond dans le polo tendance de Romain ! ;p

... Trois petits tours ... Reprennent le bus ... Et puis s'en vont !

"Tu ne présentes pas Romain, tu ne dis pas qui il est" : Remarque pertinente de l'écureuil, donc ce qui suit s'adresse à tous sauf à Romain peut-être, qui sait sans doute qui il est :
  • Romain, rencontré il y a 5 ans : août 2001, au club ados de Trégastel (Bretagne, comme la sonorité l'indique) ... On était les plus vieux, les doyens respectés ! ça ne nous empêchait pas de chanter Boumbo (petite automobile) !
  • Romain, qui habitait jadis dans la Sarthe, qui a fait ses études sup' à Rennes ... Romain le cosmopolite !
  • Romain, le bel éphèbe féru d'art, officiant dans une école en rapport dans Paris ;p D'ailleurs j'ai omis de dire qu'on était aussi passés chez "Christie's" hier ... société de vente aux enchères de renommée mondiale ...

5.30.2006

"Glup'sez-vous la vie !"

... C'est le slogan de la marque ! Car aujourd'hui, j'ai sauté le pas ... Je suis entrée dans une boutique "Glup's" ! Bon, j'avoue, ce n'était pas du tout le fruit du hasard : mon coup était prémédité !

Qu'est-ce que Glup's ? (à ne pas confondre avec "gloups", précurseur d'un avalement de salive devant un serial killer au poignard tendu)

... Glup's est une invention diabolique : un magasin uniquement consacré aux bonbons ... Il y a effectivement de quoi avoir peur ...

Et pourquoi ai-je pénétré dans cette boutique d'un pas décidé et timide à la fois (c'était ma première fois ...) ?


  • 1er objectif avoué : m'acheter un gros réglisse fourré ! Il faut dire que cela faisait 2 semaines que j'en rêvais, il était donc temps de s'en préoccuper ! Finalement, ce que j'ai trouvé était gros, mais pas autant que ce que j'espérais. Ce n'est pas grave, j'aurai sans doute d'autres occasions ..
  • 2e objectif : me faire une provision de bonbons pour soutenir les troupes pendant les révisions (bon, en fait je suis la seule à en profiter, mais ça le caissier ne le savait pas - et heureusement, vu tout ce que j'ai pris, d'un air satisfait en plus, oui oui)
  • 3e objectif : me faire plaisir !!! Et pour le coup, je suis sur la bonne voie :D Il faut dire que je suis passée consciencieusement auprès de chaque boîte pour me demander si j'avais envie de tel ou tel bonbon ... Et il se trouve que j'ai dû en piocher parmi les 3/4 des choix (sans compter tous les chocolats, nougats, caramels et autres, car j'étais venue pour les bonbons, les vrais ! :p)



Et voilà ... Des couleurs partout, l'envie de tout manger, et un joli sachet multicolore !
Ah et puis, comme les bonbons, c'est sucré, j'en ai pris un "sans sucre", comme ça, c'est mieux question calories ! (:D c'était la touche d'absurdité, il en fallait bien - ça me fait penser à ceux qui vont au Macdo et prennent un Coca Light avec leur maxi menu ...)



Vous pourrez également noter que la boutique ne donne pas dans la régression à moitié : si on accepte de faire fermer son sac (oui, on nous le demande à la caisse, et pour avoir eu 3 clients devant moi, aucun n'a voulu qu'on lui fasse - sans doute en raison d'une consommation immédiate :p), on a droit à une magnifique tétine comme il en sévissait beaucoup dans notre enfance (par contre je sais plus où on trouvait ça, mais c'était la mode pour les filles de les porter en collier ...)


Pour info, et bien que ne connaissant pas la totalité des bonbons que j'ai pris (je teste, c'est pour la bonne cause (a)), mon préféré, c'est la cacahouète que l'on peut voir en haut à droite ou en bas à gauche ... J'en suis complètement folle ...
Maintenant, reste à savoir combien de temps ma collection va durer ... :D

5.20.2006

Je marche à la carotte !

Comme l'indique le titre, ce qui me fait marcher, c'est l'appât de la carotte. Vous savez, comme l'âne ... Enfin, sauf que dans mon cas, je ne la mange pas tout entière, toute crue !

Je la lave d'abord (c'est meilleur), je l'épluche, je la coupe (c'est sans douleur), et je lui offre des petits amis. En l'occurrence, M. du Navet et Mme de la Pomme de Terre. Oui je sais, j'ai des hôtes prestigieux à ma table. Ahah !

Et donc ... Il me restait ces messieurs-dames dans le réfrigérateur. J'avais utilisé leurs congénères une première fois dans la semaine pour m'en faire une mixture en guise de déjeuner. Cette fois, ils savaient qu'ils allaient y passer hinhinhin !


Ne répétant pas les mêmes erreurs qu'en début de semaine, j'ai cette fois fait cuire à l'eau les damoiseaux préalablement découpés en morceaux (serial killeuse de légumes, I am !).

Une fois bien tendres (c'est comme ça que je les aime ... sauf quand je les réduis carrément en bouilli ! quand je vous disais que j'étais une killeuse :p), je les ai égouttés, puis ai incorporé un peu de crème fraîche, saupoudré de fromage râpé ... Et zou, au four !

Bon, j'ai un aveu à vous faire, mais ne riez pas : j'ai trouvé que ça manquait un peu de viande ... et la prochaine fois, je m'arrangerai pour faire une recette carnée ... À peine croyable mais vrai, j'ai envie de chair fraîche ! ... À suivre, donc ...

5.14.2006

Je vais tous les sauter !

Un titre évocateur car, en effet, je suis une adepte de la poêle. Donc faire sauter les légumes, quoi de plus normal ? Et s'ils n'y passent pas tous, ils seront en tout cas bien nombreux ...

Ce week-end, je me suis livrée à deux petites recettes que voici, les photos parleront d'elles-mêmes, et je vous ferai grâce ainsi des explications dont vous vous fichez (et moi aussi ce soir).


Samedi midi : l'aubergine à la parmigiana avait élu domicile à ma table ...



Dimanche soir : demi-lunes de courgette aux champignons ...

5.13.2006

Soirée avec ma cocotte !

Jeudi 11 mai, après ma journée de cours, Clémence m'attendait dans le hall de Psycho Prat ... Venue à Paris pour un entretien d'embauche, ma poulette nantaise (rencontrée en Angleterre il y a 5 ans) en a profité pour partager quelques moments avec moi :)


Délicieuse glace pour deux au Paradis du Fruit, aux abords de la Tour Montparnasse ...
Retour chez moi ... Discussions ... Ébauche de sieste interrompue par l'appel de son copain Edouard le californien ...

Justement ! Nous sommes allées rejoindre Edouard à St Michel, dans un restaurant grec (Les Argonautes). Belle galère pour retrouver le resto, alors que nous n'avions pas le nom de la rue (mais avec de la persévérance, on l'a eu !) et que la place St Michel regorgeait de monde, comme d'habitude ...

Bien qu'ayant vaguement connaissance des pratiques de "casser d'assiettes", je n'en revenais pas d'entendre et de voir les assiettes s'abattre bruyamment sur le sol, et finir par le joncher en grand nombre de morceaux. Et puis on s'y fait quand même, surtout en regardant autour de soi, le décor coloré valant le détour !

En fin de repas, le serveur a eu l'extrême amabilité de s'occuper de nous, en nous retournant une assiette (spéciale) sur la tête, puis en nous la cassant au milieu du crâne (ça fait perdre des neurones !), pour enfin la retourner ... Joli chapeau, comme l'illustrent bien Clémence et Edouard ...


Pour la petite histoire, Edouard est certes californien (il y aurait vécu plus de 20 ans, et pas loin d'Anthony Kiedis en plus !!!), mais cela fait tout de même 3 ans (je crois) qu'il habite Nantes. Son français est très amusant, car il a appris le français en le parlant, et non de façon théorique. Il parle donc essentiellement en argot, mais pas seulement. Cela explique aussi pourquoi il ne trouvait pas "choper" dans le dictionnaire. Il voulait écrire "je chope mon sac". Evidemment, les académiciens n'en sont pas encore là (mais je ne le souhaite pas spécialement pour autant).

PS (qui n'a rien à voir) : Face au déferlement des "pour autant" en début de phrase, j'en appelle à votre rigueur littéraire (oui oui, elle sommeille forcément en vous), et vous conjure d'en rétablir le bon usage, c'est à dire en FIN de phrase ! En début de phrase, ce ne sont pas les "pourtant, cependant, toutefois, néanmoins (...)" qui manquent ! Merci pour lui (pour autant), arrêtons de le maltraiter !

5.07.2006

La tarte de Grandes Oreilles

Voilà une recette qui devrait plaire au Lapin des environs. En effet, le principal ingrédient entrant dans sa composition est sa fidèle amie la carotte ! C'est pourquoi je rends hommage à Coco Lapin dans le titre, par la même occasion.

Pourtant, la tarte en question n'a rien à voir avec les lapins à l'origine. J'avais deux carottes dans mon frigo, et je cherchais quoi en faire. Alors je suis allée sur le très bon site marmiton.org, et j'ai trouvé de quoi me satisfaire pour le dîner : la tarte aux carottes gratinée au comté, sur une idée originale d'une certaine Anhor.


J'ai donc mis la main à la pâte (feuilletée), en émiçant un bel oignon jaune, tranchant les carottes, râpant le comté, tartinant la pâte de moutarde, et j'en passe ... Pour le résultat que voilà.

Pour une première, cette tarte n'était pas si mal. Toutefois, il faudra que je pense à la refaire en tranchant les carottes plus finement, et en mettant le grill plus longtemps. Ajouter quelques olives noires aussi. Pour l'heure, j'en ai encore pour deux repas avec salade verte bien assaisonnée !

4.22.2006

Cuisine de bonbons

Encore bonjour !

Il y a deux nuits, j'ai rêvé que je faisais cuire des bonbons pour une expérience bizarre.
Hier, j'en parle à Gauthier en lui disant que j'envisage d'essayer. Il m'encourage alors à présenter le résultat ici-même. Voici donc ...

Type de bonbons utilisés : nounours Haribo
Autres outils : poêle anti-adhésive (ça peut servir) + spatule en bois


1ère étape :

Je verse les bonbons dans la poêle, puis je veille à retourner tous ceux qui s'étaient mis sur le dos : il faut qu'on puisse voir leur tête se décomposer !




2e étape :
J'allume la plaque et j'observe ... Les oursons commencent à dépasser sur les côtés : ils sont en train de fondre !... et ce de plus en plus ... Je saisis ma spatule pour aller tâter du nounours !
Hmmm ça colle ...





Je continue à observer ce qui se passe, et maintenant tout va très vite ! Les oursons commencent à bouillir, à mélanger leurs couleurs et leurs saveurs ... ça chauffe !!!



Après quelques coups de spatule, le mélange est devenu homogène, on dirait une sorte de caramel rosé ... ça commence à me faire penser à quelque chose ...


Je décide de tremper quelque chose dans cette espèce de pâte ... Pourquoi pas un quartier de pomme ! C'est parti ! Après l'avoir recouvert, je le pique d'une fourchette, et tente de le manger ... ça passe, mais ça colle beaucoup les dents !

ça doit être efficace pour arracher les dents de lait des gamins ... Encore une expérience (gentille) à tenter !

Enfin, voici à quoi ressemble la pâte une fois refroidie ... ça colle beaucoup les mains, d'ailleurs pour arracher les ongles ça doit être pas mal non plus, j'ai d'ailleurs failli y goûter sans le vouloir ... Comme cire d'épilation, ça doit être cool aussi, mais avec les colorants et le goût en plus ! (comme ça après on peut manger des poils qui ont un goût de bonbon !)

Vacances in Pic attitude

Bonjour !

PS (le pauvre est toujours à la fin, j'ai décidé d'y remédier) : j'ai passé 10 jours avec Pic dans le froid germanique (bon j'avoue, parfois des éclaircies).

Bien qu'aimant écrire, je ne me vois pas faire un compte-rendu exhaustif depuis mon départ en train dans une fausse 1ère classe le soir du vendredi 7 avril, jusqu'à mon retour enchanté le lundi 17 au soir dans une vraie 2e classe qui piquait la tête pour dormir.

Donc je vais parler de quelques trucs en vrac, photos à l'appui.

Commençons par le premier week-end en compagnie de Pic : nous sommes allés à Innsbruck en Autriche. Environ 3h de route (un peu plus à l'aller pour cause de mauvaises indications sur l'itinéraire ! greu) ... pour ne pas voir grand chose, en fin de compte, et écourter notre week-end.

On retiendra tout de même le plus intéressant, à savoir le logement, dans une "chambre" généreusement prêtée par un collègue de Pic, au beau milieu d'une collocation très bricolée ... Dommage qu'on n'ait pas pris de photo de la baignoire peinte en bleue pour vous montrer ... Par contre, je crois que Gauthier a immortalisé le fameux "canapé" sur lequel on était censés dormir ("censés", parce qu'après plusieurs tentatives, on a fini la nuit sur le plancher) ...

On retiendra également les poules et autres coqs tenus en laisse par des mannequins dans les vitrines !



Ah, on s'est aussi promenés dans un parc où l'on a trouvé un jeu d'échecs géant ! Et on a joué ! Mais j'ai perdu :( Mais c'est normal, j'avais le soleil dans les yeux :p Non mais en vrai, Pic est fort, et moi pas vraiment du tout (en fait).


Sinon, quelques jours plus tard, on s'est retrouvés dans un magasin à faire des courses : super, non ? Et Pic était fou devant les chocolats, mais il l'est devenu encore plus devant les oeufs Milka qu'on mange comme des oeufs à la coque ! Alors il en a acheté une boîte, et le soir on les a mangés ! Admirez !



Mille jours plus tard (enfin presque), à l'occasion de Pâques, on a ouvert la boîte d'oeufs que ma mère nous avait offerte. Ce sont de vrais oeufs qui ont été vidés et remplis de chocolat ... On voit d'ailleurs le petit bouchon de chocolat à l'extrémité de l'oeuf. La difficulté principale a été de réussir à écaler l'oeuf ! En effet, la coquille tenait bon, ou alors se détachait en emportant le chocolat avec elle ... Et pendant ce temps-là, le chocolat ramolissait très rapidement, ce qui fait qu'on s'en mettait plein les doigts !




Et puis le lundi 17 avril, on est allés à Legoland ! ça n'a rien à voir avec les oeufs en chocolat, mais c'est cool ! On a fait des manèges et dans certains je disais "heu je crois que j'ai peur", surtout celui avec le dragon qui avait sa queue qui rentrait à l'intérieur du château ! Parce qu'il allait vite et qu'il faisait wizzz sur les rails !

On a fait un truc qui secoue partout dans les airs, et Pic et moi avions choisi le programme le plus remuant avec des figures casse-cou ... Résultat, j'ai passé mon temps à crier tandis que Pic se marrait comme un inquiétant psychopathe ...


Quand même, au début, on a pris quelques photos des legos, mais certainement pas autant que les frères de Pic ... Cela dit certaines constructions valaient vraiment le coup. Ici, le Lapinou pourra constater que, nous aussi, on a vu des Kinder pinguin pour de vrai !




3.18.2006

Cluedo du samedi ...

... Ou le retour de la guillotine !

Aujourd'hui, un meurtre a eu lieu à mon domicile. Et devinez quoi ?... je suis à la fois l'assassin et la victime par extension !

Odile, dans la salle de bain, avec la paire de ciseaux ... Voici le décor !


Mais remettons-nous dans le contexte ...

Il est environ 13h, je viens de prendre ma douche (c'est pas mon genre pourtant - l'heure, pas la douche !) ... Soudain, je repense à ma constatation des dernières semaines : mes cheveux sont trop longs ! Normalement, quand on se fait cette réflexion, on prend RDV chez le coiffeur, professionnel ou amateur ... et c'est ce que je faisais avant ... Mais j'en ai plus que marre de payer 35 euros quand il s'agit seulement d'égaliser les pointes ...


Donc, retournons sous la douche : "mes cheveux sont trop longs, ça ne peut plus durer, et le coiffeur se paie ma tête en espérant m'extorquer une somme indécente !" Solution ? Couper moi-même ! Jusqu'ici, j'y avais pensé plusieurs fois tout en m'abstenant de me livrer à un carnage capillaire (donc à un capillage) ... Mais aujourd'hui, je me sens prête à tout ! Aventure, me voici !

Une fois sortie de la douche, je fais un clin d'oeil menaçant à mes cheveux dans la glace : je crois qu'ils ont compris ce qui allait leur arriver ... Tremblez ! Je me dirige vers ma chambre, me saisis d'une paire de ciseaux absolument pas adéquate (c'est pour couper les ongles, ou les cuticules, ou je ne sais quoi d'ailleurs, mais pas les cheveux, ça c'est sûr ...) ... Et maintenant, c'est parti !

Les cheveux bien brossés, bien humides, je commence à couper, et je trouve ça plutôt agréable comme sensation : auto-coiffeuse, c'est marrant ! ... enfin, je me dis que je ne risque pas grand chose à couper un peu, car il y a une bonne marge ... Mais finalement, une fois mon amusement terminé, je me rends que j'ai quand même pas mal coupé ! C'est pas tout droit mais je m'en fiche, ça fera très bien l'affaire ! Maintenant, le cadavre gît dans le lavabo ...


"Des remords ?" me demande l'avocat de la défense et le syndicat des cheveux longs ... Oh que non ! Je ne regrette pas mon guillotinage de cheveux, et je suis même prête à rédiciver ! Satanas !